QUI LIT DORT

Frédérique Bruyas lit Poèmes par-dessus les toits
Clic ici  ou 

Rencontres Raison Sensible # 1

Lecture de JE TRAVAILLE PAS (Collection Petit VA!)
pour l’ouverture du festival
12 juin 2022
à la librairie Floury
à Toulouse

+ Lecture de IL N’EST PAS NECESSAIRE (éditions Color Gang)
au RING
à Toulouse

Auguste chez Radio Primitive

Les traces d’un atelier scolaire à Vitry-le-François quelques jours avant le confinement. Et Auguste qui ne sait pas grand-chose du monde… CLIC ICI

 

Les deux fictions radiophoniques enregistrées en 2020 avec deux classes de sixième du collège du Vieux Port à Vitry le François dans le cadre du dispositif « Collège en Scène » soutenu par le département de la Marne. Un projet piloté par le Centre Culturel / Maison de la Poésie de Tinqueux :
Émission 1
Émission 2

D’ACCORD ‒ Opéra-Rock

Écouter-voir D’ACCORD ‒ Collectif VRAC :

Pierre Soletti  textes / voix / batterie
Radek Klukowski trompette / guitare / chant
Jérémy Bonnaud trombone / batterie / chant

Eric Exbrayat basse / soubassophone
Laura Tejeda – chant / citole
Frank Giraud clarinette / voix
Charlotte Bouillot – chant
Eric Segovia (invité) guitare slide & notes bleues

Enregistré et mixé par Marc Dubezy au STUDIO CDM La Cour Des Miracles Toulouse

Laurence Vielle lit la poésie – RTBF

Chaque jour, la poétesse Laurence Vielle fait sonner, scander, rythmer de son souffle lumineux les mots des poètes et poétesses, et notamment de poètes belges. Découvrez un poème de Pierre Soletti, paru dans la Collection Petit VA! Cliquez ici pour écouter-voir.

Ce que Laurence Vielle dit de Pierre Soletti :

Pierre Soletti, quand il travaille dit qu’il ne travaille pas, quand il est au festival, il présente les autres poètes, il est musicien poète inventeur relieur façonneur… Et il vient de m’écrire ce matin ces mots : « Tu peux écrire que j’enfile ma journée comme un bonnet sur ma tête… Tu peux dire que les mots parfois suffisent et parfois ne suffisent pas… que je laisse des miettes dans les livres que je lis ou que j’écris pour retrouver la sortie si je me perds… parce que je connais des phrases changeant de direction à chaque ligne… Tu peux dire que pour moi la vie est un lampadaire mystérieux qui s’éclaire et qui s’éteint sans qu’on n’y puisse rien… tu peux dire que j’écris des poèmes pour affronter le beau temps & profiter du mauvais… ou que parfois, j’écris sur des pages de nuit infinie… »

 

Salut à toi Yves, contestataire anticonformiste

« Cette nuit-là, je ne le vis pas se mettre en route. Il s’était évadé sans bruit […] d’un pas rapide. » (St Ex.)

 

Jamais un être si généreux, si puissamment discret, talentueux et à l’humour libre et corrosif, ne s’est trouvé sur notre route.

Les mots nous manquent.
Mais pas autant que toi.
Nous t’embrassons Yves.
Si fort qu’aucun arbre n’aura la même couleur, aucune plante carnivore le même appétit, la même saveur, plus aucun drone ne décollera des feuilles imprimées, mais nous, oui, tu nous auras fait quitter le sol quotidien morne pour des instants suspendus de haute tenue.
Merci Yves.
Salut l’artiste.

LIVE STREAMING

Festival Stay Rock Stay Home

SALUT À Yves Olry, SAMEDI 11 AVRIL 18H SUR LA PAGE Rockfanch

Hommage par Facteur Zèbre à cet artiste hors normes, membre du collectif Facteur Zèbre depuis les premières heures, designer graphique de tous les visuels du groupe, notamment du dernier spectacle tiré du livre DOWNTOWN 18 (www.colorgang.eu) dont le texte (Pierre Soletti) et les illustrations (Yves Olry) entre en conversation avec l’œuvre du peintre new-yorkais Jean-Michel Basquiat (1960/1988) graffeur d’avant-garde très populaire dans le milieu underground.

Refuge(s)

Poème écrit en ouverture du programme du marché de la poésie jeunesse de Tinqueux

lumusiqué par L’écrit du son (Patricia Audo – Rémy Peray)

A la recherche de marges habitables – Exposition (avec Yves Olry)

Travaux en cours permanent – extrait

(de 75×75 à 141×85 cm)

La Factorie

« La voix de la poésie »

Production – La Factorie / Maison de Poésie de Normandie
Invité – Pierre Soletti
Réalisation – Déborah Dupont
Présentation – Louise Pinton

Lecture : &cire (Color Gang, 2011) – L’Oural (in ET NOUS DANSONS PARMI LES DINOSAURES, Color Gang 2020)

La ville ricane

Après le tribut à Basquiat dans DOWNTOWN18, voici pour mon ami Yves Olry avec qui je fais les 400 coups sur les murs, les affiches, les livres, les carnets, les dépliants de toutes sortes…

Dessiné-peint sur une affiche imprimée par ses soins en typographie

Yves a réalisé toutes les pochettes de Facteur Zèbre et conçu le visuel du spectacle DOWNTOWN, enregistré en live et bientôt disponible

 

Gratte-Monde

Festival de poésie (St Martin d’Hères) du 29 nov au 1er déc 2019
plus d’infos ici

 

AUGUSTE NE SAIT PLUS GRAND-CHOSE DU MONDE

Au festival MOI LES MOTS de Landivisiau, le vendredi 22 novembre

Toutes les infos ici

Et un article là

Lancement du Festival GRATTE-MONDE

Avec notamment une expo de mon ami Yves Olry à la Maison de l’Internationale de Grenoble

LES PEREGRINATIONS (festival – Jura)

URGENT 3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pierre Soletti – Marc Siffert – Patrice soletti – Bruno Chevillon

LES PEREGRINATIONS (festival – Jura)

DOWN TOWN 18
concert dessiné

cinépoème

Stage cinéma d’animation et de poésie
Autour de l’œuvre du poète Pierre Soletti
du 21 au 25 octobre 2019
Mon ciné / Maison de la poésie Rhône-Alpes

Plus d’info en cliquant ici

 

EXPO – CONCERT

QUAND LES CLOCHARDS FUMENT DES HAVANES

EXPO – CONCERT autour du livre DOWNTOWN18, paru il y a peu aux éditions Color Gang

Vendredi 11 octobre à 21h, au Musée de l’Abbaye, à Saint-Claude (Jura)

Quand les clochards fument des havanes.

Concert-performance du groupe Facteur Zèbre et du plasticien Yves Olry.

DOWNTOWN#18 est aussi une exposition des poèmes-tracts de Pierre Soletti « Je être poêtre » associé à l’artiste graphiste Yves Olry. Textes et images entrent en conversation avec l’œuvre du peintre new-yorkais Jean-Michel Basquiat (1960/1988) graffeur d’avant-garde très populaire dans le milieu underground. D’où le titre DOWNTOWN18 en référence au seul film où Basquiat a joué : DOWNTOWN 81 (sorti en 1981) et dans lequel il incarnait un personnage très proche de lui. Réalisé en 2018 et en quelques jours par Yves Olry et Pierre Soletti, ce texte en images témoigne de l’urgence de dire, d’écrire et de dessiner la vie.

Durée : 40 min.
Entrée libre.

Encorps vivant

Sortie officielle
octobre 2019

Livre-CD
Poésie : P. SOLETTI
Musique : P. SOLETTI
48 p. présentées par Marc Ribot

Dernier Télégramme

Sortie littéraire septembre 2019

Utopique
Aberrant
Fragments
De l’instant

36 pages
Poids plume
Pour glisser
Des puits
D’images
Sans fond
Dans les poches
Des passants

éditions Color Gang

Vient de paraître !

DE L’INCENDIE DANS UNE BOÎTE D’ALLUMETTES

Livre-CD

Musique Barre Phillips – Patrice Soletti

Graphisme – conception : Sylvain Moreau

éditions Maison de la Poésie Rhônes-Alpes

Vient de voir le jour :

10 idées noires à colorier

Mis en taches par Isabelle Jobard

édition le Ô des mots
2019

Festival Idéklic

Du 10 au 13 juillet 2019, Expo + Débat-Lectures + Créations de poèmes-tracts

infos ici

MUR BLANC — PEUPLE DORMANT

ARTGRAFITTI-TAGPOESIE

Kuku/Coucou

Nouveau spectacle franco-slovène

Les Poètes du Jeudi

Rencontre à l’université de Besançon, le jeudi 11 Avril 2019

Plus d’infos ici

La littérature est un instrument à percussion

L’histoire raconte que Pierre Soletti commence à écrire de la poésie à l’âge de 4 ans en tapant comme un forcené sur la machine à écrire de son grand-père. Plus tard, c’est en frappant des peaux et des cymbales qu’il prolonge cette expérience. Impromptu poésie / batterie.

CLIC

Comme un spootik dans son jardin

Pierre Soletti écrit, lit, publie, peint, dessine, bidouille des sons, fabrique des livres, s’expose sur les murs de lieux plus ou moins consacrés à l’art. Il est aussi membre du groupe de musique Facteur Zèbre, et c’est en un seul souffle qu’il fait résonner une vie d’humain dans tous ses livres et chacun de ses actes.

Organisateurs : Semaine de la Poésie

CLIC

Exposition

JE ÊTRE POÊTRE
du 16 au 23 mars
Salle Georges-Conchon, Clermont-Ferrand
Entrée libre

Exposition des Bacchanales

Du sam. 16 mars au sam. 6 avril
à la Médiathèque de Lans-en-Vercors Exposition rétrospective de la revue Bacchanales et focus sur l’œuvre de Brigitte Dugard (VIO), peintre avec laquelle la MPRA a un long parcours et qui a accompagné visuellement les Bacchanales Poésie du Vietnam et Ivresse. Thème : poésie gourmande Vernissage/dévernissage le samedi 6 avril à 18 h 30. Lectures du poète Pierre Soletti. Ateliers d’écriture poétique et création de petits livres : ⇢ Atelier tous publics le samedi 6 avril de 15 h à 18 h animé par VIO avec Pierre Soletti. ⇢ Atelier activ’ados le mercredi 27 mars à 15 h animé par VIO avec Florentine Rey

Lieu : Médiathèque Centre culturel et sportif Le Cairn, 180 rue des écoles, 38250 Lans-en-Vercors

PAF : entrée libre

La poésie fait le mur, s’expose dans la rue

« La poésie c’est oser se renouveler à chaque poème. Peut-être même à chaque vers. Il faut oser se mouiller lorsqu’on écrit de la poésie (quand le reste du monde rêve seulement de passer entre les gouttes). C’est traverser les frontières. » Pierre Soletti Lieu : Maison de la Poésie Rhône-Alpes, 33 av. Ambroise Croizat, 38400 Saint-Martin-d’Hères

Ouvre tes oreilles, ferme les yeux

Jeudi 14 mars à 19 h, à la MPRA / Lectures croisées
entre les écrivants de l’association Folazil et Pierre Soletti, poète en résidence.
Folazil est une association grenobloise qui rassemble des poètes ou des amateurs de poésie partageant leurs écrits et réfléchissant à la fonction de la poésie.
Lieu : Maison de la Poésie Rhône-Alpes
33 av. Ambroise Croizat
38400 Saint-Martin-d’Hères

PAF : entrée libre

Soirée AEMD : La beauté

Lecture croisée Danse/Poésie

Lecture du poète Pierre Soletti sur une chorégraphie de la compagnie de danse Scalène et lecture bilingue arabe-français du Bacchanales n° 61 avec Anne-Claire Brelle (compagnie des Apatrides) et Waël Hawarri, accompagnement musical par Dimitri Porcu. En partenariat avec l’Association des Élèves du Master Diffusion de la culture (AÉMD).
Lieu : EVE, 701 av. centrale 38400 Saint-Martin-d’Hères PAF : entrée libre

Poèmes pour affronter le beau temps & profiter du mauvais

Pierre Soletti & Clothilde Staës
Le port a jauni, 2017


Avec le temps…


En quatre temps, le recueil évoque du temps qui passe, à la fois temps météorologique et temps chronologique. Quatre temps, comme les quatre saisons, ce qui pourrait fournir une clef de lecture au recueil parmi d’autres. Quatre temps articulés autour de quatre sujets – à la fois grammaticaux et thématiques : un « je » qui s’adresse à un « tu » dans le premier, le frigo dans le deuxième, l’automne dans le troisième, les arbres dans le dernier. C’est dire à la fois la variété formelle et l’originalité de ce recueil qui ne se laisse pas saisir facilement tant il semble jouer sur les variations et la combinatoire à partir de quelques mots pour mieux emporter le lecteur dans un tourbillon verbal où les sonorités comptent autant que le sens :


J’ai coincé pour toi / un bout de pluie / dans le vent
J’ai coincé pour toi / un bout de vent / dans la pluie
J’ai coincé pour toi / un bout de temps / dans le vent


Quatre moments pour affronter le temps qui passe, le temps qui s’étire, le temps perdu, ou le temps qu’on voudrait bien remonter avec une machine bricolée à partir de trois bouts de ficelle. Quatre moments qui invitent à être sensible à la nature : à la brume ou au soleil, au chahut des grenouilles…  Quatre moments qui questionnent aussi sur la place de l’homme au monde : maitre de temps d’abord, dans une relation quasi protectrice visant à arrêter le temps, il disparait ensuite complètement au profit d‘objets : le frigo dans une maison abandonnée,  l’automne qui se faufile partout dans la maison vide,  (on ne peut que sujet à l’Hiver, dans la série Hulul d’Arnold Lobel), les arbres qui tentent de retenir les oiseaux.

On a évoqué les sonorités : reste à évoquer aussi une poésie visuelle dans laquelle les mots prennent la forme de ce dont ils parlent : les deux n du tunnel, l’allongement  du verbe s’allongent miment par leur forme leur référent et renforcent le coté jeu et humoristique du recueil qui, à partir d’un vocabulaire d’une grande simplicité, par le biais des associations, des métaphores ou des comparaisons recrée un monde d’une étrange familiarité.

Le texte est traduit en arabe, présenté en version bilingue, et illustré d’encres rehaussées de couleur qui invitent aussi à voir différemment le monde qui nous entoure.

Une chronique de Michel Driol, bénévole Lire et faire lire en Isère.

Prise de textes

Laboratoire de musique et de mots. Expérience des musiques et écritures croisées contemporaines. Ecritures à voix hautes. Musiques. Performances. Vidéos.

Marché de la poésie jeunesse

L’enfant voyage dans le langage comme on explore un nouveau monde. Chaque mot est un continent, chaque espace un océan, chaque lettre est une île, une apostrophe est la lune… Le langage est magie, et la poésie son apogée de liberté et d’inventivité. Elle trace dans l’air des signes visibles à l’oreille nue quand on les prononce à haute voix. Selon la définition du dictionnaire : l’oralité est une tradition transmise de bouche à oreille pour alimenter une mémoire ancestrale. L’oralité est la vitalité-même d’une langue vivante. Et si la poésie remue encore sur la feuille*, c’est parce qu’elle ne s’avoue jamais vaincue, et qu’elle est lue et transmise de voix en voix. Jouer avec le langage ne fait ni entrer ni sortir de l’enfance, mais voyager à coup sûr à la découverte de son monde intérieur.
& l’itinérance Se déplacer fait bouger avec nous les occasions de multiplier les partages de poésie. La libre circulation des hommes et des idées fait circuler aussi nos envies de partage. Si vous ne venez pas à la poésie, la poésie viendra à vous.
* En argot, les hommes appellent les oreilles, des feuilles. Jacques Prévert, Arbres.
Et que vive la poésie vive!

AUGUSTE NE SAIT PLUS GRAND-CHOSE DU MONDE traduit en slovène

Avgust ne razume vec tega sveta

V knjižni zbirki Ginko je izšla poetična knjiga AVGUST NE RAZUME VEČ TEGA SVETA francoskega avtorja Pierra Solettija, v prevodu Toneta Škrjanca.

AUGUSTE NE SAIT PLUS GRAND-CHOSE DU MONDE en Slovénie !

Avgust ne razume vec tega sveta (première slovène)

Spectacle dans le cadre d’une mini tournée franco-slovène du collectif  Ma-Théa du 19 au 23 septembre 2018 (Ljubljana).

Vendredi 21/09 à 18h – par Pascal Thétard

Vendredi 21/09 à 19h30 – (première slovène) par Matic Lukšič

Samedi 22/09  à 19h par Matic Lukšić

à Hiša otrok in umetnosti, Komenskega ulica 9, 1000 Ljubljana

Durée: 55 min
Public: adultes et jeunes 12+
Réservations: [email protected]  / 041663904

Le texte de Auguste est un monologue poétique, créé par Pierre Soletti et subtilement interprété par Pascal Thétard en français et par Matic Lukšič en slovène. 

Texte: Pierre Soletti / traduction de Tone Škrjanec
Mise en scène: Mateja Bizjak Petit
Avec: Pascal Thétard (fr) ou Matic Lukšič (slo)
Production: Collectif Ma-Théa & Centre de Créations pour l’Enfance
Coproduction: Hiša otrok in umetnosti
Partenariats: Institut français de Slovénie / Književno društvo Hiša poezije / Literarno društvo Mi smo tu / Nous voilà

Mon cher papa

(en création)

Vient de paraître

URGENT, volume 3

Ouvrage en quadrichromie accompagné d’un vinyle 33 tours.
URGENT !!! volume 3 est le fruit d’une rencontre croisée entre musique improvisée, écriture spontanée & arts plastiques en temps réel. (suite)

Extrait de la préface :

Il y a des îles où poser ses valises est un danger délicieusement ardent. Où des artistes incandescents illuminent nos plafonds le temps de quelques notes. Des notes prisent par des poètes ou jouées par des musiciens. Les notes s’emmêlent et c’est ici la magie de l’urgence. L’urgence de vivre son poids sur terre. Son poids de l’être, de lettres, de notes. De terre, d’eau, d’air et de feu. Et l’île de Vassivière était le lieu idéal à ce moment précis. « Est-ce que lorsqu’une chose a existé un jour, cette chose existe pour toujours? »* Bien sûr que oui. Des artistes ont changé la vie, même de ceux qui ne les ont ni lus, ni vus, ni entendus directement. Leur puissance d’imagination a une action sur le monde. À quoi bon sinon? L’imaginaire est un lieu qui existe, résiste et échappe à la loi du marché, aux ordres établis et à la banalisation de la magie d’être au monde. Car c’est tous les jours que nous venons au monde. Les artistes savent ça. Il est des porosités où l’imaginaire passe furtivement dans le tangible. Il y a des vibrations qui repoussent les limites des possibles. Qui remettent les accents à leur bonne place. Et qui n’est pas toujours la même. Qui libèrent la liberté des cages. Qui sculptent de nouveaux paysages qui pourtant étaient déjà là mais que l’on ne voyait pas. Que l’on ne croyait pas. Ouvrir les yeux par les oreilles et les oreilles par des notes, écrites ou dîtes ou jouées, a été l’ambition d’un petit groupe d’énergumènes que j’ai eu le privilège d’observer et de côtoyer pendant 3 jours et 3 nuits au Centre International d’Art et du Paysage. Il y a des valises où poser son île l’espace d’un instantané. Où se laisser dépeigner les préjugés – taboo portant –. Des humains se sont réunis pour ajouter du réel au réel. Pour penser. Agir. Réagir. Les concerts démarrent et les murs soudain se fissurent, créent la brèche salvatrice qui laisse apparaître l’autre réalité, la vraie, rêvée, encore plus réelle que l’autre. La terre, berceau du cercueil, se transforme en pirogue pour un voyage intemporel. Les autres éléments en font de même. L’envivrement extremum.

Pierre Soletti

*Auguste ne sait plus grand-chose du monde (éditions Ecrits des Forges / Collection déplacementS)

Année de parution: 2018
Éditeur: Dernier Télégramme – L’oreille électrique
ISBN : 979-10-97146-07-8
64 p.
31 x 31 cm
640 g
26 €

Théâtre & marionnettes

Petit Théâtre Nomade
Partir en livre
du 11 au 22 juillet

Théâtre & marionnettes

Petit Théâtre Nomade
sur la péniche Grand-est
du 28 juin au 1er juillet

 

Théâtre

Auguste ne sait plus grand-chose du monde
par Pascal Thétard, comédien – conteur

Théâtre

Auguste ne sait plus grand-chose du monde
Chronique de Déborah Copel
(Directrice de la culture et du patrimoine de la ville de la ville de Reims)

Nouveauté Théâtre

 

Auguste ne sait plus grand-chose du monde
fait ses valises pour le Festival d’Avignon du 6 au 29 juillet ! 

Mise en scène : Mateja Bizjak Petit
Composition musicale : Patrice Soletti
Interprétation : Pascal Thétard
Assistant mise en scène : Jimmy Lemos
Production : Centre de Créations pour l’Enfance / Collectif Ma-Théâ
Partenaire de la production : Julien Drege, Le Carré Blanc (Tinqueux)
Technique : Fanny Thétard